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NAVIGATION DE SAINT BRENDAN
LA FASCINATION EXERCEE PAR LA LEGENDE DE SAINT BRENDAN
Notes de la première partie
& Bibliographie partielle

 

 

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 Annexes

 

Notes de la première partie

1 Le principal argument en faveur de cette hypothèse repose dans le fait que la Nav. ne cite pas le lieu où se déroule l'histoire. C'est, en effet, inutile, si l'uvre est une production nationale s'adressant à des irlandais ( opinion de C.Kenney : The sources for the Early History of Ireland. An introduction and Guide. New York ­ 1929 ). Mais rien de certain ne peut être avancé étant donné que le seul texte en Irlandais sur la Vie de Saint Brendan, la Betha Brenainn traduit un texte latin et date du XI°-XII° s. ( ms. XV°s.). Voir infra. L'Irlande a pu connaître la Nav. bien après sa composition.

2 G.Dumézil : Du Mythe au Roman . P.U.F. ­ 1970. p.185.

3 Beauvois- Revue de l'Histoire des Religions- 1883 pp. 273-318-/ 673-727. L'Elysée transatlantique et l'Eden occidental . Selon l'auteur, les Celtes connaissant la sphéricité du globe terrestre, n'eurent pas de mal à concilier l'Elysée ( ou îles fortunées ) occidental et la tradition biblique, puisque l'Est et l'Ouest se confondent ( aller vers l'Ouest, c'est rejoindre, l'Est, et donc le Paradis de la Bible.)

4 Nous n'avons, toutefois, aucune indication de la diffusion de la Nav en Grèce ou dans les pays slaves.

5 Daniel-Rops Evangiles apocryphes ­ Cerf Fayard ­ 1952.

6 Letouzey Michel Evangiles Apocryphes ­ I- Picard ­1911.

7 Letouzey Michel Evangiles Apocryphes ­ I- Picard - 1911.

8 Peeters Evangiles Apocryphes- II- Picard - 1914.

9 Peeters Evangiles Apocryphes- II ­ Picard ­1914 .

10 Vaganay L'Evangile de Pierre Gabalda- Etudes Bibliques -

11 Revillout Patrologia orientalis tome IX ­ Firmin Didot 1913.

12 Le monde musulman connaît au X° siècle le même phénomène nommé l'adab ; cf. André Miquel . La géographie humaine du monde musulman jusqu'au milieu du XI° siècle . Mouton ­1967 ­ pp. 36-68 .

13 Ed. Plummer : Vitae sanctorum Hiberniae . t.1 . Oxford 1910 . Introduction XXXVI-XLIII ;pp. 98-151; pp. 270-292.

14 Ed. Plummer : Lives of Irish Saints Oxford 1922. t.1. (Texte) pp. 44-92; t.2 pp. 44-95 ( Trad ) ; Les 13 Apôtres t.1. pp. 96-102. t.2 pp.93-98.

15 Ed. Ian Short et B. Merrilees ­Manchester University-1979. C. Selmer The Lisbon Ms. Of the Nav.Traditio 13-1957. pp.313-344.

16 C.Schröder : Saint Brandan. Ein lateinischen und drei deutsche Texte ­Erlangen 1871 .cf. W.Meyer-Die uberlieferung der deutschen Brendan Légende-I Prosatext Gottingen 1918 p. 1-125; Meyer étudie le développement en pays germaniques de la Nav,les diverses métamorphoses de textes écrits en différents dialectes et en néerlandais .

17 Ed. Plaine : Vie de Saint Malo par Bili- et Ed. La Borderie- Autre Vie de Saint Malo écrite au IX°s., par un anonyme-Soc. Archéo. du dpt. Ile et Vilaine n°16 pp. 137-264 ; pp.265-313.

18 C. Selmer : The Vernacular Translations of the Nav Sancti Brendani - A bibliographycal Study - Medieval

Studies 18-1956 pp. 145-157.

19 BAYOT A. in Mélanges Moeller - Le voyage de Saint Brendan dans les légendiers français. Paris 1914. pp.

456-467 / Essai de classement des mss. Les légendiers sont de vastes recueils de légendes françaises,

ordinairement en prose. Le nombre de ces sortes de mss. est considérable - On en connaît près de 80.

20 J.DUNN "The Brendan-Problem". Catholic Historical Review. 1921 pp. 395-477. Nous sommes redevables à cet auteur de cette idée de classer les textes propres à l'aventure du Saint, selon les motifs de la quête.

21 Codex Insulensis - Oxford., Codex Salmanticansis I et II ­XIV° siècles. Vita Kilkenniensis - Dublin XV° siècle, Sanctilogium Angliae de J de Tynemouth ( ( XIVème siècle.) A l'édition de Plummer dont nous nous sommes servi, ajoutons celle de W.W. Heist ( Vitae Sanctorum Hiberniae excodice olim Salmanticensi nunc Bruxellensi ­1965 Bruxelles. Socii. Boll. ) plus récente et précise. La Vie et la Navigation de Saint Brendan sont aux pages 56 à78 et 324 à 331.( vie seconde.)

22 K. Meyer. Ein mittelirisches Gedicht auf Brendan den Meerfahrer (tiré du livre de Leinster) - Sitzungsberichte der Kgl. Preuss-Akad- Mai 1912. pp. 436 - 443. cf. Appendice III p.96.

23 Véritable expédition au cours de laquelle les trois compagnons supplémentaires de la Nav seront seuls perdus
(de même dans la Vita ) après avoir été avertis dès le départ par Saint Brendan de leur destin. Toutefois le ms.
d'Alençon de la Nav semble le seul à ne pas comporter ces menaces prophétiques, ce qui est plus conforme à la
liberté humaine que soutient le texte. Y-a-t-il donc eu, là aussi, transformation en vue d'un surcroît d'énigme et de merveilleux ?

24 Cf. Plummer V.S.H. t. 1. note 15 p. 149-150.

25 Les deux Vies de Saint Malo imitent en partie la Nav et prouvent qu'au IX°.s. 1a légende de Saint Brendan
avait déjà atteint le continent, dans le cas où elle proviendrait d'Irlande. Progressivement, Saint Malo, sera dit
avoir fait le voyage, abandonnant son rôle de compagnon de Saint Brendan pour être le principal acteur de
l'aventure (Vie de Saint Malo par Sigebert de Gembloux- XII° s. Ed. Surius Turin 1876 Historiae seu Vitae
sanctorum-15 nov ). Ce processus est connu des historiens des religions : l'hypostase remplace la divinité première. cf. Vita Maclovii de Sigebert de Gembloux in Patrol. Latine CLX - 734-

26 La Betha Brenainn publiée par Plummer(o.c.) résulte du mélange d'une Vie et d'une Nav irlandaises (cette dernière sans doute défectueuse). Au lieu d'insérer la Nav dans la Vita comme le fait l'hagiographie - l'auteur de cette Betha fait alterner épisodes de la Vita et de la Nav. Telle en est l'analyse de Plummer pp. XVI - XXII.

27 Nous n'entrerons pas, ici, dans la discussion pour savoir lequel de ces textes est antérieur à l'autre. D'après Selmer, tous les trois dérivent, d'une version en Vieux Français perdue, en raison de leur commun éloignement en certains endroits vis à vis des Vitae et de la Nav. Comme Selmer l'écrit, cela montre que, par suite de son succès, la Nav, comme la Chanson de Roland, le Roman des sept sages, les Contes Moralisés de Bozon, - a eu le rare honneur d'être retraduite du Vieux Français, en Latin. cf. Traditio 13 p. 321-. D'autre part, le poème de Benedeit a été aussi traduit en vers latin (tétramètre catalectique) par un certain Alexander, évêque de Lincoln à la fin du XIIIè.s. Ed. E. MARTIN Lateinische übersetzung Altfranzösischen Gedichts auf S. BRANDAN,- Zeits. f. Dtsches Alterthum - N-F 4 - 16 - 1873. pp. 289-322.

28 cf. Hillier-Caulkins : "Le récit du Voyage sur terre et sur mer dans la littérature française du XI-XlIème

siècle". Thèse Caen 1968.

29 C. Schröder . o. c.

30 C. Plummer : Lives of the Irish Saints. Texte Vol. 1 pp. 96 - 102.

Trad. Vol. 2 pp. 93 - 98.

31 Patrologie Latine. Ed. Migne. CXLII pp. 629-631.

32 P.L. CLX p. 734.

33 Ed. Mabillon I - p. 218 - (1668) Vita Scti Maclovii. Acta Sanctorum ­Ordinis S. Benedicti.

34 Ed. Grässe J-G. Jacobi a Voragine Legenda Aurea - Breslau 1890.

35 Spéculum Historiale XXIII cap 81; voir aussi Olans Magnus Gothus : Historia de gentibus septentrionalibus, Divus Brendanus Britanniae Pontifex - Romae1555 Lib. XXI Ch. 26.

36 P. Meyer Romania n°31. p. 376 - 378. cf. Appendice VI pp.101-102.

37 Dom Gougaud: Les Saints Irlandais hors d' Irlande 1936 Louvain Appendix III. Cf. notre Appendice V p.100.

38 Selmer : "The Irish Saint Brendan Légend in Lower Germany and on the Baltic Coast", Traditio 4. p. 408 ­ 413.J. DUNN " The Brendan Problem" Catholic Historical Review 1921 p. 395-477. M. Esposito " Sur la Nav. Sancti Brendani et sur ses versions italiennes. "

39 John of Tinmouth, Sanctilogium Britannicum I. Ed. Carl Horstmann. pp. 136-153. Oxford 1901.Bibliotheca Hagiographica Latina n° 1446-1448.

40 COLGAN Acta Sanctorum veteris et majoris Scotiae. Louvain 1645 T.I. p. 721 sq. Extraits : Chapitres 1 à 6 et 26. Ed. Selmer (Ch. 1 à 5 et 33 de notre édition)

41 Acta Sanctorum ed. Socii Bollandiani. Mai t. III. pp. 509 - 603.

42 Saint Brandons Leben was wunders er uff de mer erfaren hat-Neve Biblietheck. pp. 8 - 14 ­ Nürnberg.

43 C. Selmer. Nav Sancti Brendani Medieval studies 16 Notre Dame Press 1959. Indiana.

44 H. ZIMMER "Keltische Beiträge II - Brendans Meerfahrt" Zeitschrift für Deutsches Alterthum 33 (1889) pp. 129 - 220. 257 - 338.

45 Miodrag IBROVAC Claude FAURIEL et la fortune européenne des poésies populaires grecques et serbe. Etude d'Histoire romantique suivie du Cours de Fauriel à la Sorbonne. Didier Paris 1966.

46 La Légende de Saint Brendan Paris 1836.

47 Lives of the Cambro-british Saints from ancient Welsh and Latin (Vita Sancti Brendani. ms. Londres XIIème s.- Cotton Vesp 1853 A XIV ) Llandovery pp 251- 254 / 575 - 579.(1853)

48 o.c.

49 Acta Sancti Brendani Dublin 1872.

50 Acta Sanctorum Hiberniae ex Codice Salmanticensi : Edimbourg-Londres 1888 col 113-154 / 759-772 / 945- 946.

51 Die handschriftlichen gestaltunnen der Lateinischen Navigatio Brendani Halle 1891.

52 Die altfranzösische Prosaübersetzung von Brendans Meerfahrt. Upsala 1900.53 o.c.

54 Description and Classification of the Mss. of the Nav.Scti.Br.-Oxford-1935.

55 Sur la Nav Sancti Brendani et sur ses versions italiennes, Romania 64 (1938) pp. 328 - 346.

56 C, Selmer : The Irish St Brendan Legend in Lower Germany and on the Baltic Coast, Traditio 4 (1946) pp. 403 - 413.

57 C. Selmer The Origin of Brandenburg. Traditio 7 1949-1951 pp. 416-433. Dans Brendan le navigateur celte du VIè s. Paris 1977 , de son côté, L. Kervran pense que la Nav fut rédigée à Alet (St Malo) par un moine fuyant en 1931 les vikings et se réfugiant à Saint Evroult (Basse Normandie - d'où le manuscrit d'Alençon ).

58 Romania 64 p.337.

59 Nav. Sahcti Brendani Istituto Cisalpino Milan l968 t.l. (t.2 est en préparation). Quant au lieu de composition , Orlandi l'estime hors d 'Irlande, car le style de la Nav diffère du style embarrassé des .Irlandais écrivant en latin à la même époque, usant de glossaires. Cf. Dag Norberg : Le Latin Médiéval Ed. Picard. 1968. p. 43-48.

60 Parmi les traductions en langues modernes de la Nav, notons celles en français de P. Tuffrau en 1925 - Le merveilleux voyage de Saint Brendan. Légende latine du IXème siècle. Paris - L'artisan du Livre, adaptation (plus que traduction) de la Nav; et en 1940 celle de J. Marchand : La Nav.de Saint Brendan à la recherche du Paradis. L'Autre Monde au Moyen-Age- Paris, traduction du poème anglo-normand de Benedeit (XIIème siècle). En anglais voir Rees W.J. o.c. 1853; 0'Donoghue D. Brendaniana 2 vol. Dublin 1895.

61 Jubinal proposait le IXème siècle; Esposito le VIIème siècle, contrairement aux recherches de Selmer.

62 Recherches nouvelles sur les sources poétiques de la Divine Comédie, Oeuvres complètes t.V. Paris 1859. pp. 373 - 374.

63 La poésie des races celtiques, in Essai de Morale et de Critique. Paris 1859.

64 Dictionnaire des lettres françaises p. 345; article de A. Cioraneseu. pp, 484-578, Kenney propose dans The Légend of Saint Brendan (Trans. of the Royal Society of canada 14 sect.II. l920 - pp, 51-67 ) l'expression suivante : " une épopée de l'Eglise Antique Irlandaise ".

65 Sources of the Early history of Ireland - Colombia University - 1929. Vol I. pp. 406-422 Ch. V. Cf. La légende de Saint Brendan.

66 " Keltische Beiträge II : Brendans Meerfahrt" Zeits. f. Dtches Alterthum 33-1889. pp. 129-220 / 257- 338

67 Dunn,o.c. distingue, à ce sujet , les voyages volontaires -imrama - de ceux involontaires qui sont dus à des bannissements - Longes - au à des malchances (ex. "The Exile of the Children of Usnech" - Longes mac nusnig).

68 ( o.c.p.332) Pour Zimmer, même la Nav traduirait l'imram Maelduin et daterait de 1050.

69 Dunn o. c. p. 400. ( codex Salm. p.306.)

70 Virgil's Aeneid and the Irish Imrama: Zimmer's Theory - in Modern Philology 15 -1917 - pp. 449 - 474.

71 En particulier W. STOKES, (Revue Celtique IX) éditeur des imrama; A. NUTT et MEYER K. Ed. du Voyage

de Bran; A. NITZE in Modern Philology XI-1913 pp. 465; BROWN C.L. in Haward Studies and Notes VIII-

1903; F. LOT in Cours de littér. celtique - (p. 451 - 452) - (Paris 1883 - 1895). C. BOSER in Romania 22 - 1893.

pp. 378 - 379.

72 Opera citata.
A noter que, dans le Cours de littérature celtique, D'Arbois de Jubainville s'oppose à F. LOT; ce dernier pense que Mael Duin imite la Nav (p. 451); et non l'inverse (D'Arbois de Jubainville p. 449).

73 Op.cit.

74 Acta Sanctorum. Ed. Socii Bollandiani - Martii I. Anvers 1668. p. 44 n4.

75 Cf. Brown "Barintus". Revue Celtique n° 22. pp. 339-344.

76 Op.cit.

77 F. LOT, "Meraugis de Pontlergues" l895. Romania 24. pp. 325-336.

78 VAN HAMEL The Celtic Grail. Revue Celtique 47. p. 340-382.

79 Ed. S. Boswel An irish precursor of Dante ­ Grimm Library n°18 Londres 1908.

80 Carnay J. Studies in Irish Litterature and History- Dublin 1955.

81 Celtica XI - BIELIER - 1976. pp. 15-17 Two observations concerning the Nav, Brendani.

82 o.c.

83 Périodiques de Bachellery - Etudes Celtiques n° 27 vol XIV fasc. 2 p. 680).

84 Emain.Ablach, Insula Avallonis (in Etudes Celtiques n° IV pp. 255-274,1948)

85 H WAGNER : " Etudes sur les Origines de la Civilisation Celtique " Etudes Celtiques n° 29. p. 764.

86 Selmer o.c. p. 83. note 5.

87 W. Stokes, Revue Celtique n° 2 p. 200.

88 J. Vendryes. Revue Celtique n° 46. p. 134-142. - 1929.-

89 o.c. p. 314. J. MARKALE(in Epopée Celtique d'Irlande. P.B.P. n° 172- 1970) partage encore cet avis et juge ainsi la Nav "oeuvre mineure , lénifiante et édifiante, à l'usage des pensionnaires d'un couvent de jeunes filles". César BOSER in Romania 22 - 1893. pp. 378-590., déclare "la Nav est une compilation faite par un esprit assez médiocre de matériaux pillés un peu partout".

90 o.c.

91 o.c.

92 o.c.

93 Anal. Boll. XLV - 1975 - pp. 75-83.-Ed. d'un texte irl. Imacallam où P. Grosjean nous fait remarquer qu'un saint (Columcille ou Colomban, fondateur d'Iona monastère d'Ecosse) reçoit la visite d'un jeune homme de l'Autre Monde païen, et l'écoute respectueusement, sans le vouer à Satan.

94 o.c. t.l. Ch. V. pp. 131-160.

95 Nous donnons au terme " hellénistique " de recouvrir plusieurs siècles du II° avant J.C. au V° siècle après J.C.

96 Actes du 8ème Congrès International des Orientalistes 1889. Leiden-Section I pp. 36-76. cf. ROMANIA n° 19 p. 504. Compte-rendu de la Thèse de De Goëje.

97 F. NAU in Etudes sur Job XXXIX-13 et sur les oiseaux fabuleux qui peuvent s'y rattacher - Journal Asiatique 1929 - montre comment un oiseau à huppe (vanneau) des bords du Nil, ou une autruche, qui devient avec le temps un oiseau fabuleux (Anka ou Roukh) capable d'enlever un éléphant, est à l'origine du gryphon médiéval.

98 Islam and the Divine Comedy . London l926/Réed. Franck Ltd. 1968.

99 Miti, leggende e superstizioni del medio evo - 1965 - Bologne (lère Ed. Turin 1892) - t.I. pp. 182-196 / pp ­

254-257.

100 Batiouchkof "Le débat de l'âme et du corps" Romania 20 1891. P. 1-55 / 513-578, signale combien le problème de la durée des peines et de la responsabilité des fautes (est-ce le corps qui est coupable ? Est-ce l'âme ?) s'imposa aux consciences de l'Orient grec avant d'atteindre l'Europe médiévale. Les réponses à cette interrogation furent multiples et donnèrent naissance à un genre littéraire.

101 o.c. Ch. VII, pp. 204-216 : Les Légendes de la Mer.

102 Pour toute bibliographie et traduction éventuelle voir V. CWAUVIN Bibliographie_des ouvrages arabes au relatifs aux Arabes, publiés dans l'Europe Chrétienne de 1810 à 1885. Liege. 1892-1913.

103 Les 7 mers semblent être tirées de la conception indoue de l'univers telle qu'elle est exposée dans les Purana: 7 continents séparés par 7 mers (de sucre, de sel, de vin, de beurre fondu, de lait sur, de lait); le dernier continent porte le nom de Puskara ou Lotus bleu. Chaque continent a 7 chaînes de montagne etc.

104 Thaalabi - 961-1038- représentant de la littérature de l'"adab" où le soin de conter et de distraire l'emporte sur le souci d'instruire ou de recherche. Cf. André Miguel : La Littérature arabe. Que sais-je n° 1355 -1981 - p. 68.

105 östliche Züge in der Nav Brendani in Zeits. fur Romanische Philologie XLV - 1929 - pp. 306 ­ 327.

106 André de MIQUEL La géographie humaine du monde musulman jusqu'au llème s. Mouton. Ecole Pratique des Hautes Etudes - 1973. L'auteur cite quelques textes à ce propos : Relation de la Chine et de l'Inde (851) publ. J. Sauvaget. Paris 1948, Supplément à la Relation (Xès. par Abu Zayd) trad. G. Ferrand "Voyage du Marchand arabe Sulaymân" Paris 1922; Merveilles de l'Inde (XIès.) in Mémorial Sauvaget ( t.l. p.189-309) Damas - 1954 ; Abrégé des Merveilles (XIès.) trad. Carra de Vaux, Actes de la Société, Philologique pp. 343-359.Paris- 1921.

107 o. c.

108 o.c..

109 An apocryphal "Boock of Enoch and Elias" as a possible_source of the Nav Sancti Brendani . Celtica V. pp.192 - 206. / Beauvois. o.c.

110 o.c.

111 P. Meyer (La Descente de Saint Paul en Enfer in Romania XXIV - 1895 pp. 365-375) publie un ms. latin du VIIIème siècle comparé à des versions en Ancien Français (ms. Montpellier XIVè s. Bibl. Fac. de Médecine 503 Fol 37 - ms. B.N. 5266 - ms Toulouse Bibl. Mun. 815 etc.). Mais la Visio Pauli date du IVè s. (versions grecques); son succès s'observe aux nombreux abrégés latins (Migne P.L. XCIV. 501).

112 La Critique de ces dernières années, qui a déjà opté pour l'identité chrétienne de la Nav (au lieu de la christianisation de thèmes païens), a confirmé ce point de vue; voir la Thèse de Hilliers-Caulkins Le récit du voyage sur terre et sur mer dans la littérature française du XI-XIIès. Caen 1969 où il est montré que le poème de Benedéit (XIIès.) renforce le caractère allégorique de la Nav; voir l'analyse de J. LARMAT (in Sénéfiance no 2 ­ 1976-Voyage, quête, pèlerinage dans la littérature et la civilisation médiévale) qui voit dans la Nav une manière de nous résumer les espoirs et les désirs de tout chrétien "une sorte de doctrinal sous l'aspect d'une relation de voyage" (p. 179). En Appendice, nous donnons un résumé de l'analyse comparative de Hilliers-Caulkins. 113 o.c.

114 Il faudrait à ce sujet, étudier sous quelles formes les uvres de ce patrimoine étaient connues ( abrégés, traductions latines, enseignement ) afin de reconstituer cette bibliothèque idéale de l'époque.

115 Le " Physiologus ", compilation alexandrine du II° s. ap. J.C. , fut traduit en latin plusieurs fois du Vème au IXème siècle; ce Bestiaire connut un grand succès au Moyen-Age.

116 Entre parenthèses, les noms des érudits ayant proposé le rapprochement. Pour les oeuvres grecques, rappelons que Zimmer (o.c.) et Dag Norberg (La poésie rythmique du Haut Moyen-Age - Stockholm 1953 Ch. VI) admettent la connaissance du grec en Irlande et en Gaule dans le Haut Moyen-Age. M.Esposito la récuse.

117 Dom Gougaud o.c.

118 L. Kervran o.c. pp. 218-223.cf. Dictionnaire des saints Bretons . Tchou . 1979 p.51.

119 K.Wohlund : o.c. ( Ammerkungen pp.227-228-) .L'étymologie de Brandan est incertaine. Avant d'être rapprochée de " feu ", l'hagiographie irlandaise le rapproche de " broen " goutte et " dian " rapide, ou bien " breen " blanc et " find " goutte ou beau.

120 C.SELMER The Irish Saint Brendan-Légend in Lower Germany and on the Baltic Coast.Traditio 4 - 1946. pp. 408-413.

121 H.Delehaye Cinq leçons sur la méthode hagiographique .Bruxelles . 1934. ( Soc. Boll. ) Ch. V p. 130 :" Dans les pays baltiques, St. Brendon porte un cierge à la main : c'est l'étymologie populaire de son nom ( brandon ) qui a suggéré ce symbole."

122 C.Selmer : The Origin of Brandenburg ­ Traditio 7 ­ 1949-1951. pp. 416-433. .

123 F. Louis de Gonzague "Excursion archéologigue dans le Canton de Conques" Mem. Soc. Let. Aveyron. t. XI 1879 p. 203-206. Le reliquaire contenant les ossements du saint date du XIVème siècle. Dom Gougaud , o.c. parle aussi d'une huile conservée à Rodez (servant encore au XVIIIème siècle à guérir les brûlures ou démangeaisons) liée à un don de Saint Brendan.

124 Lieux de culte en Grèce sur les montagnes . CF M. Déon Mes arches de Noë. Folio Paris 1978. ( L'auteur, d'autre part, compare Sinbad à St. Brendan. P. 21. )

125 Ed. W. Reeves. The life of St Columba written by Adamnan. Dublin 1857. (The Irish Archaeological and

Celtic Society)

126 L'île d'Hinba aurait été engloutie au XVIème siècle selon L. Kervran ( o.c. p.18 l ).

127 o.c. pp. 219-220. cf Selmer o.c. p. XVIII note 7.

128 Saint Columba d'Iona ne doit pas être confondu avec Saint Columban de Boblio. Le premier (563-597), ami et disciple de Saint Brendan, évangélise l'Ecosse; le second (541-615) fonde Luxeuil dans les Vosges, Bobbio en Italie, résiste au pape sur la question de la date de la fête de Pâques; Sa Vie fut écrite par J. de Suze (cf. P.L. Ed. Migne LXX).

129 Ed. Tierney Bieler - Scriptores latini Hibernine VII. Dublin 1967 pp 72-74.

130 P.L. Migne CLXXII - Col. 133-139.

131 Huon de Bordeaux - Continuation (Ms L. Nat. Turin f 360). Cité par A. Graf. o.c. p. 108. L"'Ile perdue" reprend le thème selon A. Graf de l' " île inaccessible " -" aprositôn nêson " chère à l'Antiquité - de

même que la mer se terminant par un gouffre - Voir Lucien - Histoire Vraie.

132 Judas, à cet endroit, est retenu par un filet, moins pour y être rafraîchi que pour subir le choc glacé des eaux sur son corps. D'autre part, un autre épisode nous renvoie à la Nav : des moines sont vus volant dans le ciel ; cette situation, disent-ils, provient de leur hésitation lors de la révolte de Lucifer, à suivre Dieu ou Satan . cf. les Oiseaux de la Nav.

133 Giraldus Cambresis ­ Topographia Hibernica. Ed. J. F. Dimock opera t. V. Londres 1867.p. 125 § 40.Cf. Selmer o.c. p. 87 n° 31.

134 Cité par Dunn p. 462; cf. Doberantzs, otto Die Erd-und Völkerkunde in der Weltchronik des Rudolf von Hohen-Ems - Zeitschrift für deutsches Philologie 13 (1883) 202-215. Ed. Ehrismann Gustav "Die Weltchronik von R. vom Ems" - Deutsche Texte des Mittelalters. XX - .1915-XX (1915 ).

135 Dunn o.c. p. 462- 470; P.P. Ausseur Les navigations de Saint Brendan- Neptunia 88 pp.1-9.

136 Le cas le plus étrange ou le plus navrant, est celui d'un naufragé portugais allant à Lisbonne (au XVIème siècle) qui affirmait être le gouverneur Pedro de Ulmo, parti en 1490 découvrir l'île Borodon, où, au VIII° s., des catholiques s'étaient réfugiés pour fuir l'invasion des Mores. L'île Borodon est aussi appelée l'île aux 7 cités. Le prétendu Pedro de Ulmo curieusement suivait dans sa folie une étrange logique : il revenait dans une demeure dont il prétendait être propriétaire; il affirmait sa flamme amoureuse à une jeune fille qui ressemblait à sa bisaïeule, laquelle avait bien été fiancée à Pedro de Ulmo autrefois; il allait à la cour réclamer le titre de " gouverneur " puisqu'il avait atteint l'île, et comme le contrat réel le prévoyait etc. Se mort fut triste : moqué il finit par se retirer aux Canaries , à Las Palmas, d'où il cherchait à voir l'île -l'île Borodon. Par suite de certaines conditions météorologiques, à partir de l'île de Fer (Canaries) plusieurs témoins affirmaient avoir vu une île au loin. Ce mirage visiblement reproduisait une autre île des Canaries - l'Ile de Palme. cf. Robert de la Croix Mystères des îles (Ch. V -) 1961 Milan p. 104-115. ( Fayard ).

137 F. Marguet. Hist. générale de la navigation du XVè.s. au XX-Paris S.E.G.M.C. 1931.

138 D'Avezac :Les îles de saint Brendan . Les îles fantastiques de l'Océan occidental au Moyen Age. Paris.1845.L'île de saint Brendan est confondue parfois avec les sept cités de l'île Antilla, tout aussi fabuleuse.

139 Del Originem y Milagros de la Santa Imagen de Nuestra Senôra de Candelaria cité par J. DUNN o.c. p. 462-463.

140 Beauvois o. c. p. 679. Pour étayer cette hypothèse, il ne reste qu'une lettre du pape Zacharie à l'évêque Boniface( P.L. 89 p. 946 Lettre XI) ;aucune mention n'est faite à Saint Brendan. Voici le texte : "De perversa autem et iniquã doctrinã ejus qui contra Deum et animam suam locutus est si clarificatum fuerit ita eum confiteri quod alius mundus, et alii homines sub terra sint, seu sol et luna, hunc habito consilio, ab ecclesia pelle, sacerdotii honore privatum".

141 Numa BROC De l'Antichtoné à l'Antarctique. In Cartes et Figures de la Terre. Centre G. POMPIDOU.

1980. pp. 136-149.

142 Ed. Jüsgen Olrik et Hans Raeder 1931 Copenhague Institut Carlberg.

143 Textes islandais Ed. Einar 01. Sveinsson Coll. Islenzk Fornrit-Reykjavik 1935. Le Livre de la Colonisation de l'Islande. Landnàmabók. .Aubier . Paris.1973 .( Trad. R. Boyer.) Saga d'Eric le Rouge. Aubier Montaigne. 1955 (Trad. M. Gravier ). Saga de Snorri le Godi, Aubier Montaigne. 1973. pp. 182-184 (Trad. R. Boyer).

144 Ed. Dazy et De Goeje. Description de l'Afrique et de l'Espagne - Leyden 1866.

145 Carra de Vaux o.c. t.2. p. 47-49. et G. Sionite Géographia Nubiensis. Paris 1619. pp. 157 sq.

146 o.c. pp.439-445.

147 Dictionnaire de Théologie Catholique - Les Fêtes Pascales; Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie (article de Dom Cabrol. Col 2969-3032);Dict-Quid. pp. 124-126. La question de la date de Pâques vient de la combinaison de l'équinoxe et de la pleine lune suivante; Saint Columban de Bobbio mettait l'équinoxe au 25 Mars (et non le 21 comme à Rome) et plaçait Pâques entre le 14ème et 20ème jour de la lune montante.(Rome : 16° et 21° jour). Toutefois rien dans la Nav Sancti Brendani ne parait évoquer cette question.

148 Plummer V.S.H. t. I.

149 Gildas Bernier Les navires celtiques du Haut Moyen-Age. Etudes Celtiques XVI 1979 pp. 287-291.

150 Le Voyage du Brendan Albin Michel. 1978.

151 Examen Critique de l'Histoire de la Géographie. t. II-1837. pp. 689-696.

152 Le Monde de Dimanche Paul Caro - (12 avril 1981) - Les îles de Saint Brendan P. XVIII.

153 D'Avezac, Notice sur les découvertes faites au Moyen-Aqe dans l'Atlantique. Paris, 1845. et W. Irving: The imaginary Island of Saint Br. - in Life and voyage of Colombus ­ 1865- Appendix n° XXV - F. Pohl, Atlantic Crossings before Colombus - New-York, 1961; L. Kervran, Les Bretons auraient découvert l'Amérique. Planète 8 - 1963 pp. 45-59.

154 Il faudrait ajouter le Songe astronomique de J.Kepler. Nancy.-1984- Kepler raconte avoir acheté un livre rassemblant l'Histoire Vraie de Lucien, celle de St Brendan, et le Purgatoire de St Patrick, ce qui lui donna l'idée de placer en Islande le lieu d'envol de son héros vers la lune. ( Note 2 de Kepler pp.48-49; notes 16 et 17 du trad. p 173 ).

155 o.c. pp.395.

156 o.c.

157 Santarcangeli : Le Livre des Labyrinthes N.R.F. Gallimard 1974.

158 Le Chamanisme, Ch. VIII, Payot, 1968.

159 Mircea Eliade, op. cit., p. 396.

160 M. Larmat. op . cit. -ne note aucune image sexuelle analysable selon la typologie freudienne.(sauf l'île des forgerons) mais remarque l'absence de toute femme. (P. 175).

161 L'Homme à la recherche de son âme P.B. Payot n° 53 1977. pp. 273-339.

162 G. Durand : Structure anthropologique de l'imaginaire, Bordas, Etudes, 1979

163 L.Kevran. o.c. ; R.Y.Creston: Journal de bord de St Brendan à la recherche du Paradis . Paris.- 1957. Il s'agit d'un récit inventé où un compagnon du saint tient un journal de bord et reconstitue un itinéraire réel

( qu'illustrent carte et photos-témoignages .)

164 Phénomène connu dès l'Antiquité : Strabon I -4-2 " pephêgua thalassa " expression du marin grec Pythéas; Pline H.N. IV- 104 "mare concretum"; Tacite Germanie XLV " mare pigrum ac prope immotum". Mais cette mer coagulée (Ch. 20) fait aussi penser à la mer de vase qui a recouvert l'Atlantide comme le dit Platon (Timée 25 d) : " C'est pourquoi de nos jours, cette mer est devenue inaccessible et inexplorable, la boue épaisse formant tout à fait entrave"

165 J. Larmat. op. cit. p. 175.

166 Guyonvarc'h . Les Druides .Rennes (Ogam Celticum.) 1982- L'auteur en analyse le contenu dans le monde celtique : temps-poreux, suspendu, et éterne, propre aux îles et terres de l'autre monde.(p.284-287.)

167 Ed. Duemmler : Gedichte aus Ivrea-Hymnus sancti brendani-Zeits.f. Dtsches

Alterum. N.F. Vol. II p. 869. p.256 . cf. Appendice II.

Ed. Dreves : Analecta Hymnica Medii Aevi t. XLVIII-1905 p. 89.

cf. Esposito -Romania n° 64 - 1938. p. 340.

168 K. Meyer. o.c. p. 436-443. Voir Supra; pour les prières, voir à ce sujet : Dom Gougaud o.c. pp. 6-15.

169 cf. Analecta Bollendiana n° 54. 1936. pp.134-142. Ed. Plummer Miscellanea hagiographica hibernica..Accedit catalogus hagioqraphicus Hiberniae Bruxelles 1925. Subsidia hagiographica 15 p. 181-201-203-237. Mais dans le ms. 71, se trouve une utilisation par Gérard de Liège. ( Cistercien du milieu du XIII°siècle), de l'histoire de Brigite et de Brendan .( Version très spiritualisée, convenant aux traités sur l'amour de Dieu de Gérard de Liège. Ed. André Wilmart . Analecta Reginensia .- 1933. Cité du Vatican . Studie Testi 59. p. 224.sq. . Codius Reg. Lat. II Rome. ­ 1945- p.157)

En effet, Ste Brigite avoue aimer Dieu à la façon dont elle respire, et ne pouvoir vivre sans son Esprit. Gérard de Liège utilise cette anecdote pour illustrer l' " amor inseparabilis " ou amour sans partage.

170 J.Vendryes " Trois historiettes irlandaises " . 1910 . Revue Celtique n° 31 pp.309-311.

171 cf. Esposito o.c. p. 340 -346

172 MORAN Acta Sancti Brendani Dublin 1872 / Dom Gougaud o.c. pp. 266-267.

173 Denis O'Doneghue (in Brendianiana- Dublin 1893. pp. 97 - 103) est un des premiers à montrer que l'épisode du monstre marin est à l'origine de cette lorica.

174 Selon quelque tradition celtique, il y est aussi énuméré les 365 parties (articulations et nerfs) dont le corps est censé se composer. Cf. Destruction de l'hôtel de Dà Derga. W. Stokes R.C. t. XXII. 1901. p. 15-16. -17 parties du corps de la princesse Etaine.
Dom Gougaud recense les différents manuscrits de la Lorica et, signale ces ouvrages : V-Henry : La Magie dans l'Inde antique. Paris. 1904(Dujarric) ; M. Combarieu. La musique et sa magie, Paris 1909; P.L. Jacob Curiosités des sciences occultes. Paris. 1885.

175 Plummer o.c. I. - pp. 25-29.

176 Ed. FRANZ. Die Kirch-lichen Benadiktionem in Mittelalter. t. II-Freiburg in Br. 1909 pp. 363 et 391.cf.notre Appendice VII.

177 Romania 64. p. 341 : Esposito cite aussi une prière d'un ms. de la Ville d'Angers (ms. 238. f. 3b XIIème s.) dont il n'a pu obtenir de renseignements (note 1. p. 343).

178 Opéra, Basiliae. 1585. p. 1357/ Esposito. o.c. note 1.p. 341.

179 Ed. A. Hilka et G. Rohlfs - Halle Niemeyer 1928. Sammlung romanisches übunnstexte - hgg 13. VII - p. 1-69. Cf. Romania n° 54 - 1928. pp. 538-540. (Autre Ed. Vedi FANT L'image du Monde, poème inédit du XIIIème siècle. upsala 1886.

180 Ed. H. Gaidoz. Recueil des textes étrangers. Paris1888.- Kenney ( in Sources of the Carly history of Ireland. Columbia University 1929. Vol. 1. pp. 406-422 ) prend appui sur cet oubli pour estimer que la Nav fut écrite après le IXème siècle. En fait ces martyrologues sont des abrégés, écrits sur le Continent, ayant peu à voir avec le monde celtique irlandais. Ils ne peuvent pas nous renseigner sur le lieu d'écriture de la Nav. cf. P. Grosjean - Anolecta Bollandiana - LXXII fasc. IV. Bruxelles 1954 / Kenneya.o.c p. 479-480 /Ed. Mathew Kelly. Calendars of Irish Saints . Dublin 1875 / Revue Celtique -20 - pp. 295-305 /- 23 - pp. 83-87. - 33 - pp. 96-98.

181 Voir supra la thèse de ZIMMER sur les deux Brendans.

182 P. Grosiean. Anal. Boll. n° 98. 1980. pp. 39-47.

183 Plummer. o.c. t. I et II. Saint Munnu-Variante 16. pp. .237-238.( t.I ).

184 Ed. Rees : Lives of the Cambro-British Saints. Llandovery 1853.

Acta Sanctorum Edd. Socii Boll. Mars I - 44 - note 4.

185 Acta Sanctorum. Ed. Socii Bollandiani. 6 Juin II. 308. Plummer. V.S.H.-II pp. 87-88.

186 Plummer o.p. II. pp. 87 sq. Vitae Sanctorum Hiberniae.

187 Plummer. I.et II. -V.S.H.

188 G. Dumézil. Mitra-Varuna Ch. IX. Le Borgne et le Manchot. N.R.F. Paris 1948. pp. 163-187.

189 Ed. Lismore - Lives pp.XIII - XV.. (Royal Irish Academy-1887 - Dublin) (texte, trad. anglaise) Cité par Kenney ­ o.c. p. 419.

190 P. Grosjean in Analecta Boll. n° 73 - 1955 - pp. 197-203; 206-207; 209-210; 294; 307-308; 317-320.Edition et Commentaire du De tribus ordinibus.

191 Branche I - 2389 sq.; Ed. Roques I. 2435 sq. ; De Combarieu et Subrenat. Ed. et Trad. 10/18 1981. p. 350.V. 2389 sq.

192 Vita Sancti Albei -ed. - Plummer. o.c. I. p. 63. Ch. XLVI.
" viderunt navem eream habentem circa se velamen, de oceano venientem, voces que cantancium in choris audiebant in ea... "

193 Opera citata; Dom Gougaud : Mélanges offerts à J. Loth - Rennes 1925. pp. 71-72.A. Nutt. The Légend of the Holy Grail - London 1902.

194 cf. E. Kölbing "Christian von Troyes Yvain und die Brandanus Légende". Zeits. f.Vergleichende Literaturgerchichte N.F. 11-1897- p. 442-448.C.Foulon Les Voyages merveilleux dans les romans bretons . Conférences universitaires de Bretagne 1942-1943 Les Belles Lettres ( Section bretonne ) p. 63-92 . Les voyages merveilleux sont " des Odyssées funèbres " dont la source est La Navigation de Saint Brendan ( p.77) avec Le Purgatoire de Saint Patrick. Mais partout il y a cette façon d'aborder la mort avec confiance comme un voyage heureux.

195 Esposito cite Guiot de Provins ­ uvres. Ed. Orr. 1915. p. XXXIII; Graf signale Philippe de Slane, Lohengrin, Wauchier de Denain. ( Conte du Graal v. 6673 ­8370. Ed.W.Rooch vol. IV Philadelphie 1971. ).

196 Ed. Haupt 1871-. L. 884-886. ou Ed. Rompelman T-A. Der Wartburgkrieg Amsterdam 1939.

197 C. Selmer : The Origin of Brandenburg. . TraditIo 7. 1949-1951. p. 428-429.

198 "The Dream of Cahus in Perlesvaus. A comparaison of an Episode in the Nav Sancti Brendani with one in Perlesvaus" . Modern Philology 30. 1932. p. 5-11. Perlesvaus Ed. Nitze. Chicago. 1932. II. p. 125.

199 Cf. aussi Loomis : Irish Inrama in the Conte del Graal. Romania 59. pp. 557-564. Philippot in Romania 25 p. 267. " Un épisode d'Erec et Enides. La Joie de la Cour- Mabon l'Enchanteur.(p. 258-294) p. 267.

200 Ed. Pauphilet. 1980. p. 251.

201 Cf. Histoire Littéraire de la France. t. XXV, P. 537 sq. Le Roman de Baudoin de Sebourg. Ed. Boca Valenciennes 1841.

202 De quels textes proviennent les anecdotes racontées par Judas (Pierre posée à un endroit dangereux du chemin; aumône à un lépreux) ? Nous n'avons pu en trouver la source. Dans la Nav , Judas a offert à un lépreux non pas son propre manteau mais le manteau du Christ; cela ne lui est pas une aide car ce haillon le frappe au visage tandis qu'il est assis sur la pierre mise sur la voie publique, livré aux embruns de l'Océan. (Chapitre 32).

203 Giraud de Cambrie; Henri de Saltrey; Rager de Wendover; Sir William Lisle interrogé par Froissart - auteurs cités par F. BAR. o.c. p. 93-101.
Henri de Saltrey : Ed. Kervyn de Letlenhove 1871; trad. du Purgatoire de Saint Patrice par J. Marchand. L'Autre Monde au Moyen-Age. Paris 1940 p. 78 - 120.
Voir aussi Marie de France "L'Espurgatoire Saint Patriz". ( vers 1673 sq.) On y retrouve trois groupes, dont les vêtements blanc, pourpre, vert, rappellent ceux de l'île des trois churs de la Nav.

204 Harris-Ware The Writers of Ireland II. p. 15-16. ( cité par J. DUNN o. c. p. 410-411.)

205 Dante a-t-il lu la Nav ? Ozanam le pensait ( Des sources poétiques de la Divine Comédie.- Oeuvres complètes, t. V. 1859. p. 373-374 ); F. Bar aussi (o.c. p. 93.) En dépit des nombreuses différences théologiques.(1e sort de Judas par exemple. ) Cf. l'introduction à la Divine Comédie de Ch. Labitte .- 1841. Paris. Charpentier, pp. 119-123.

206 Cités par F: Barr (o.c. p. 99. et note 2);Trad.L.Rouanet- Drames religieux de Calderon. Paris 1898 pp.269-382.

207 F. Barr o. c. p. 114 et note 2 ; Rouanet. O.c. Appendice pp.385-404 .

208 A. Le Braz La Légende de la Mort chez les Bretons armoricains. Paris 1902, 2 Volumes.

209 Selmer. Traditio 7. p. 429 et note 59; en 1938 H. Schreiner dans une pièce intitulée : "Die Mütze der Hg. Brandanus", a préservé cette plaisanterie de Till Eulenspiegel.

210 The poetical works of M. Arnold (1822-1888) Ed. Tinker et Lowry - Oxford University Press 1949 - Saint Brandan p. 156-158 (publié en Juillet 1860)

211 En 1899 un certain Hudson publie aussi un poème "Saint Brendan" dans le Scots Magazine n.s. 24. p. 342; nous ne savons rien de ce poème.

212 L'arbre double - Les Presses d'aujourd'hui 1981. Trad. Marie-Claude White.Voir aussi le poème de J.R.Tolkien : Appendice VIII.

213 Jacques Bril ( La Traversée mythique ou le fils accompli, Paris, 1991, Payot.) propose une interprétation psychanalytique du voyage de Saint Brendan ( toute traversée impose de quitter les rivages parentaux, pour s'accomplir et assumer sa filiation ), selon le postulat du triangle dipien générant un déplacement de la rivalité avec le père vers des objectifs spirituels et sublimés, par exemple.

214 Noë et son opposé Jonas (dont le sens en hébreu est "la colombe") errent sans route à suivre ni cap à tenir; le premier parce que tout est englouti; le second parce qu'il est englouti dans le

ventre d'un poisson, malgré ses premiers efforts pour se diriger vers Tartessos loin de Ninive.

215 Ed. Aubier Montaigne. Collection Bilingue. 1973.

216 Anton Ehrenzweig - L'Ordre caché de l'Art. NRF 1976. Pour ce penseur, l'uvre se construit après que les facultés de surface (conscience, rigidité des formes culturelles) ont été brisées (rupture schizoïde) et que naît un processus d'unification capable de saisir en même temps fond et forme, intérieur, extérieur. Des images indifférenciées se forment à la ressemblance de certains rêves.

217 Maurice Blanchot. Le Livre à venir. Idées Gallimard n° 246. Paris - 1971. ( p. 204) : " C'est 1a non-littérature que chaque livre poursuit comme l'essence de ce qu'il aime et voudrait passionnément découvrir."

218 Point d'envol imaginaire, mais un vertige "icarien"; la raison comme Ariane abandonnée est en expectative.


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